Pablo faye

J’ai commencé l’athlétisme à l’âge de 8 ans, attiré par la vitesse, la technique, mais surtout par le défi que représente chaque haie à franchir. Très vite, c’est devenu plus qu’un sport — c’était un moyen d’apprendre à me battre, à me structurer, à grandir. Dès mes premières compétitions, j’ai su que je voulais aller loin.

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Entre 2019 et 2021, mes performances ont rapidement progressé. J’ai participé à mes premiers Championnats de France et décroché une quatrième place. J’étais classé parmi les 7 meilleurs au monde de ma génération sur 110m haies. J’ai ensuite été invité à plusieurs stages nationaux avec l’équipe de France jeunes. À ce moment-là, tout semblait s’ouvrir. Mais la suite a été bien différente.

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Entre 2022 et 2024, mon quotidien d’athlète s’est déréglé à cause d’une insuffisance rénale sévère. Ma santé a entraîné de nombreuses blessures, des sacrifices, et le report de mon projet NCAA. Malgré tout, j’ai continué à m’entraîner autant que possible, jusqu’à devoir me préparer à une greffe. Quelques semaines avant l’opération, j’ai couru 7.84s sur 60m haies à 106cm, malgré la fatigue extrême et l’absence d’entraînement. Cette performance reste pour moi un symbole de résilience.

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Après une greffe réussie, j’ai entamé une rééducation complète : kiné, piscine, musculation, retour progressif sur la piste... avec en tête un seul objectif : revenir plus fort, mais aussi plus lucide sur ce que ce sport représente pour moi.

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Aujourd’hui, je prépare une rentrée NCAA à l’automne 2026. Mon objectif est d’intégrer un programme universitaire qui croit autant en mon potentiel qu’en mon histoire. Je veux allier haut niveau sportif et études en management du sport, pour construire un avenir solide — pas seulement comme athlète, mais comme professionnel du monde sportif.